I/
Introduction, problématique |
p
3 |
|
|
II/
L’emplacement du barrage de Roselend,
pourquoi ? |
p 4 |
|
|
III/
Les besoins en électricité,
l’hydroélectricité |
|
1)
L’
hydroélectricité |
p
5 |
2)
Les
atouts de l’hydroélectricité |
p
6 |
|
|
IV/ La
DTG, l’auscultation et entretien |
|
1)
La
division technique générale |
p
7 |
2)
L’auscultation des
barrages |
p 7 |
3)
L’entretien
des barrages |
p
8 |
4)
Catastrophes
naturelles, les grandes crues |
p
8 |
5)
La sécurité |
p
9 |
|
|
V/ SAFTEL,
Système de télémesure d’auscultation des
ouvrages |
|
1) Avantages
de la télémesure d’auscultation SAFTEL |
p
10 |
2)
Installations
concernées |
p
10 |
3) Gamme
complète de capteurs développés autour du concept SAFTEL |
p
10-12 |
|
|
VI/ Les
autres moyens utilisés au niveau des différents
barrages |
|
1) Contrôleur de joints |
p 13 |
2) Mesures de fuites |
p
14 |
3) Pendule ou télépendule |
p
15 |
4) Piézomètrie |
p
16 |
5) Télémesure ou mesure de planimétrie |
p
17 |
6)
Témoins sonores ou extensomètres |
p
18 |
7) Autres contrôles |
p
19 |
|
|
VII/
Interprétation des données enregistrées |
|
1)
Des méthodes variées d’acquisition et de transmission de
mesures |
p
20 |
2)
Une spécialité : la surveillance en continu des ouvrages |
p
21 |
3)
Les traitements de données et l’interprétation |
p
21 |
|
|
Conclusion, échec
de la recherche sur la vague |
p
22 |
Fiche
bibliographique |
p
23 |
Depuis
l’extension de l’électricité en France, les conditions de vie se sont
améliorées et de ce fait, différents moyens de production ont été mis en
place dont le nucléaire qui obtient la plus grande place mais aussi
l’hydroélectricité, ce qui a donc imposé la construction de
barrages. Ceux-ci
étant dangereux en cas de rupture, ils nécessitent une surveillance
optimale. C’est pourquoi, habitant à quelques kilomètres de plusieurs
barrages, nous nous sommes posés la question de connaître les différents
moyens de surveillance. Notre
problématique est donc : « Quels sont les différents moyens de
surveillance d’un barrage ? «. Nous
allons d’abord nous intéresser aux besoins en électricité en France et aux
avantages de l’hydroélectricité. Ensuite,
comme il faut des barrages, il faut une surveillance, donc nous allons
présenter les différents appareils de mesure de SAFTEL (entreprise de
Grenoble qui surveille de nombreux barrages et qui fabrique un grand
nombre d’appareils de mesures), nous allons parler de la DTG (direction
technique générale) et des différents appareils de mesures ainsi que
l’interprétation de leurs données. Enfin
nous allons conclure sur l’échec de notre premier TPE, à savoir l’effet
provoqué par la vague d’un barrage si celui-ci venait à
céder. Les
différentes matières concernées dans ce TPE sont la physique pour tout ce
qui concerne les appareils de mesure, mais également les Sciences de la
Vie et de la Terre, pour ce qui concerne le choix de l’emplacement des
barrages.
Le barrage de Roselend est situé en Savoie à 25 km d’ Albertville, dans
le Beaufortain , il est à 1600 d’altitudes et son mur fait 150 m de haut,
804 de longueur et 22 de largeur. Ce
barrage, entièrement artificiel, a été construit à cet endroit, d’ une part
grâce à la conception du lieu et d’
autre part grâce à la nature des roches.
Ø
Ce lieu
géographique est très intéressant car il forme une sorte de cuvette naturelle
avec un verrou reposant sur le versent du col du Pré et du Méraillet. Le plateau
de Roselend faisait environ 2 km de long et comportait plusieurs
habitations.
Barrage de Roselend
Ø Les roches ont été étudiées grâce à des carottes de roches de 300 m de profondeur. Les ingénieurs recherchaient les caractéristiques des roches et du volume de celles –ci, pour s’ assurer de la stabilité du mur . Ces roches constituaient un massif cristallin c’est à dire constitué de cristaux, et elles avaient pour caractéristiques d’ être résistante mais aussi élastique pour pouvoir suivre l’ évolution du barrage, suivant la dilatation du béton .
-Origine :
Le mot énergie
vient du grec qui signifie force en action (en---®
dans ;
ergon---®
action)
Les hommes
consomment de l’énergie pour vivre, se chauffer, cultiver, se déplacer,
transformer les matières premières, faire fonctionner les industries, fabriquer
des objets, aménager leur environnement…
Les quatre
principales sources d’énergie actuellement les plus utilisées par les hommes
sont :
-
Le gaz /
pétrole
-
Charbon
-
Energie
nucléaire
-
L’eau des
rivières et des lacs de barrages
Il existe
d’autres sources d’énergie comme le soleil, le vent , les marées, la géothermie,
le bois, l’énergie chimique (piles…). Cependant, elles sont beaucoup moins
utilisées car elles ne peuvent pas répondre, aujourd’hui à l’importance de la
demande.
L’électricité
est une forme particulière de l’énergie facile à transporter et à distribuer.
Utilisable pour tous, elle répond aux besoins individuels, collectifs et
industriels.
L’énergie
totale consommée en France en 1999, a été de 430 milliards de
kWh.
L’hydroélectricité est produite dans
les usines appelées centrales hydrauliques qui fonctionnent le plus souvent en
association avec des barrages. Les barrages et les aménagements hydrauliques
assurent deux fonctions différentes : permettre la production d’électricité
grâce à la dérivation de l’eau et à la chute ; créer une réserve d’eau, le
lac de barrage (de retenue), véritable réserve d’énergie.
L’ensemble des
aménagements hydrauliques de la Durance, dans les Alpes du Sud, peut produire
chaque année environ 6 milliards de kWh, soit la consommation d’une
agglomération urbaine comme celle de Bordeaux (environ 800 000
habitants).
L’énergie
hydroélectrique est une forme d’énergie qui ne se stocke pas quand elle est sous
forme du courant alternatif que nous consommons dans la vie
courante.
La demande en
électricité d’un pays varie en fonction des saisons, des jours de la semaine,
des heures de la journée, de la météorologie. L’électricité d’origine
hydraulique est capable de répondre immédiatement à ce type de
demande.
Les centrales
hydroélectriques peuvent démarrer ou faire varier leur production très
rapidement, en quelques minutes. Il suffit d’ouvrir plus ou moins les arrivées
d’eau, ce qui modifie les débits et permet de produire la quantité d’électricité
souhaitée.
En utilisant
l’eau comme moteur de fonctionnement, l’énergie hydroélectrique ne pollue pas.
Elle ne produit pas de déchets. Elle ne dégage pas de
fumées.
Pour pouvoir
faire des réserves d’eau, il faut des barrages. Ils ont la vie longue. Ils
peuvent devenir centenaires à condition d'être bien entretenus. Ces aménagements
sont donc l'objet des plus grandes attentions. Ils sont surveillés en
permanence, réparés quand cela est nécessaire, optimisés pour un meilleur
rendement et modernisés au fur et à mesure des nouvelles découvertes. Le secret
de jouvence des barrages réside dans les soins qui leur sont apportés tous les
jours, avant installation, puis pendant l'exploitation. Ces examens techniques,
appelés aussi expertises, sont développés par un service d'EDF créé à cet effet
: la Division Technique Générale, en trois lettres la DTG.
1)
La Division technique générale (DTG)
La
DTG a été fondée en 1946 pour mesurer le rendement des centrales
hydroélectriques. Depuis, les missions confiées à la DTG n'ont cessé de croître.
Aujourd'hui, cette division regroupe 360 personnes, 100 ingénieurs et 260
techniciens, tous spécialisés dans les mesures industrielles de haute précision
dans le domaine des essais hydrauliques, contrôles métallurgiques, essais
électriques, gestion des ressources en eau et auscultation des
ouvrages.
La
longévité des aménagements hydroélectriques repose largement sur la maintenance
et l'entretien de leur pièce maîtresse, le barrage.
Depuis
1985, la DTG a mis en place un système de télé-auscultation, qui permet de
connaître à distance l'état de santé des infrastructures. Une large gamme
d'instruments de mesure -pendules, témoins sonores, piézomètres, mesures de
fuite- a ainsi été placée dans le corps des ouvrages. Ces instruments sont
reliés à un calculateur central interrogeable en permanence.
La
grande précision des mesures et l'extrême facilité d'auscultation d'ouvrages
parfois difficiles d'accès permettent de constituer une base de données très
importante pour la détection des anomalies comme pour la compréhension du
comportement des ouvrages. Fin 1994, une vingtaine d'ouvrages bénéficiait des
avantages de la télé-auscultation (à actualiser avec la DTG).
Le
savoir-faire de la DTG est reconnu et sollicité, y compris à l'extérieur d'EDF.
Aujourd'hui, cette direction concourt à la sécurité et au respect de
l'environnement pour plus de 240 établissements hydrauliques et thermiques, et
offre ses services à de nombreuses sociétés étrangères.
Des
années après la construction du barrage, les capteurs continuent à fournir de
précieux renseignements sur l'état de santé du barrage. Ces appareillages
automatiques et de grande précision peuvent détecter des déplacements de l'ordre
de quelques millimètres sur des barrages de plusieurs centaines de mètres. Les
mesures sont transmises à distance à un centre de calcul où elles sont
enregistrées et analysées. Toute anomalie est rapidement identifiée, puis
signalée à l'exploitant et aux services de maintenance. Système souple et
rapide, la télémesure permet une surveillance régulière et précise de l'état des
barrages, même lorsqu'ils sont difficilement accessibles en hiver.
En
complément de la surveillance automatisée, l'exploitant effectue lui-même de
fréquentes inspections du barrage. Il examine l'ouvrage et le terrain, et note
les moindres changements. Par exemple, des suintements marqués sur le parement
aval d'un barrage sont rapidement suivis de la vérification de l'étanchéité de
l'ouvrage.
En
conjuguant un contrôle visuel et des télémesures de précision, l'exploitant a
les moyens d'anticiper les risques de tassement, d'affaissement, d'infiltration
ou de déformation des édifices, et ainsi de maintenir à long terme la fiabilité
et la sécurité de l'installation hydraulique.
En
dehors des réparations exceptionnelles consécutives à une détérioration d'une
partie de l'édifice, un entretien régulier de l'ensemble de l'ouvrage est
nécessaire. Par exemple, il est nécessaire de dégager périodiquement les prises
d'eau des matériaux solides qu'amène le courant. En effet, si celles-ci venaient
à s'obstruer, le fonctionnement de la centrale serait interrompu. Le législateur
a par ailleurs prévu une obligation de vidange tous les dix ans ce qui permet à
l'exploitant un entretien et une inspection complète des vannes et des autres
éléments du barrage.
Lors
des grandes crues, deux risques majeurs doivent être évités: l'inondation des
berges et la submersion du barrage. Pour suivre en temps réel l'évolution des
précipitations et estimer la variation de débit des cours d'eau, EDF a implanté
à proximité des barrages un réseau de 550 stations météorologiques, complété par
les données du satellite Météosat.
Ce
dispositif de sécurité a déjà témoigné de son efficacité lors de crues
exceptionnelles, comme celle qui a frappé la vallée de la Saigne (Alpes
Maritimes) en 1996. Le barrage de Saint-Cassien (Var) a joué pleinement son rôle
"d’atténuateur de crues" en retenant une eau qui aurait dû gonfler le flot des
rivières en aval.
L'expérience
a largement prouvé que les barrages construits sur des régions sismiques
résistent aux tremblements de terre.
Les
barrages poids, massifs et rigides, montrent une bonne résistance aux séismes,
tandis que les barrages voûtes, plus légers, restent protégés par l'eau de leur
retenue qui amortit considérablement les ébranlements provoqués par un séisme.
Toutefois, il convient de préserver une hauteur de sécurité entre la surface de
la retenue et la crête du barrage, afin que ce dernier ne soit pas submergé en
cas de surtassement.
Le
fonctionnement et la maintenance de la centrale nécessitent de libérer
ponctuellement d'importantes quantités d'eau. Cette eau est ensuite restituée à
la rivière.
Lors
d'un lâcher d'eau, le débit peut être multiplié de 10 à 100 fois. Si le lâcher
est important, l'aspect de la rivière est complètement modifié: le niveau monte
rapidement, des îlots sont recouverts, les berges sont envahies. Cette
métamorphose brutale constitue un réel danger pour les personnes qui se trouvent
dans le lit ou sur les bords de la rivière. Ce danger est d'autant plus grand
que la fréquence des lâchers d'eau est variable et donc imprévisible.
Afin
de sensibiliser le public au danger qu'il peut encourir en s'aventurant dans le
lit de la rivière, des panneaux de prévention ont été placés aux abords des
barrages et des actions de communication menées dans la presse locale et dans
les écoles.
Après
la catastrophe du Drac (Isère), le 04 décembre 1995, - une institutrice et six
de ses élèves noyés lors d'un lâcher d'eau - cette campagne d'information a été
intensifiée. Plus de 20 000 panneaux supplémentaires sont venus renforcer le
dispositif de signalisation déjà en place. Un inventaire exhaustif des risques a
été établi et des mesures d'amélioration de la sécurité ont été engagées, en
concertation avec les pouvoirs publics et les collectivités territoriales.
Jour
après jour, les systèmes de sécurité sont ainsi renforcés en tenant compte des
faiblesses d'hier pour éviter qu'elles ne se reproduisent demain, en
perfectionnant la surveillance des installations de manière à déceler en temps
utile toute évolution qui pourrait compromettre à terme leur sûreté et en
collaborant activement avec les pouvoirs publics pour définir des règles qui
garantissent une meilleure sécurité pour tous.
L’amélioration
de la qualité de la mesure SAFTEL (entreprise se chargeant de l’auscultation de
plusieurs barrages comme Roselend et Tignes) par :
-
la
rapidité d’exécution des mesures
-
le
choix du meilleur moment
-
la
suppression d’erreurs de lecture
-
la
confirmation rapide d’une mesure anormale
-
les
tests répétés sur un appareil isolé en cas d’anomalies.
L’amélioration
globale de la surveillance des ouvrages par :
-
la
diminution du délai de mise à disposition des résultats
-
l’acquisition
d’une banque de données abondante et de qualité.
-
Accès
difficile ou impossible (enneigement hivernal…)
-
Situations
particulières (vidange, séisme, essais d’enceinte…)
-
Dispositifs
importants
-
Phénomènes
à évolution rapide
-
Surveillance
provisoire (essais d’enceintes, vidanges).
*
Télépendule
SAFTEL TOP
Mesure
des déplacements d’un fil de pendule sans contact.
Domaine
de mesure : 50 ´
50 mm
Précision :
±
0.02 mm.
Durée
de la mesure : 13 secondes
Points
particuliers :
-
Auto diagnostic de l’oscillation ou de l’absence du fil, de gouttes d’eau sur le
fil ou de défauts d’éclairage.
-
Echange standard possible car les constantes sont intégrées à
l’appareil.
*
Débimètre SAFTEL DEUS
Mesure de
hauteur d’eau dans un canal déversoir par mesure du temps de propagation d’une
onde ultra sonore.
Précision : 1
mm.
Durée de
la mesure : 5 secondes.
Points
particuliers :
-
Utilisable sans modification des déversoirs existants.
- Capteur sans contact et hors d’eau.
* SAFTEL
Fissuromètre
Mesure
d’ouverture de fissures en 3 dimensions, à l’aide de 3
capteurs.
Domaine
de mesure : 20 mm.
Précision :
±
0.02 mm.
Durée
de la mesure : 6 secondes par direction
1) LES CONTRÔLEURS DE
JOINTS Ils
sont vérifiés toutes les deux semaines par un technicien. Ce sont des
appareils de type Vinchon, à mesures tri-axiales, c’est à dire qu’ils
mesurent les écartements en hauteur, en largeur et en profondeur. Les
barrages en comportent une dizaine, et servent à mesurer l’évolution des
fissures, permettant ainsi de suivre leurs évolutions très précisément
. Ils
sont fabriqués en canne invar qui est un métal qui ne subit pas la
dilatation et qui permet d’avoir ainsi des informations très précises et
par tout temps.
3)
PENDULE OU TELEPENDULE
Le
pendule est en fait un fil à plomb dont la partie haute est fixée au
barrage. Il sert à surveiller les déplacements du barrage ou plutôt
l’inclinaison de celui-ci. Un barrage tel que celui de la Giettaz ou celui
de la Girotte en comporte une dizaine, mais le barrage de Roselend en
possède beaucoup plus du fait de sa conception particulière qui est
croisée entre un barrage à voûtes et un barrage a contreforts, ce qui
oblige un contrôle plus important. Les
barrages se déplacent de 18 à 22 millimètres lorsqu’ils sont pleins mais
au mois de mai, le barrage étant peu rempli et du fait du changement de
températures, il reprend sa position initiale.
4) PIEZOMETRIE
Si
la moindre pression d’eau est détectée sous le barrage, la construction
est annulée car il est strictement interdit qu’il y ait une pression d’eau
sous le barrage. Les
révisions se font le lundi et le jeudi toute l’année sauf en hiver ou
elles ont lieu uniquement le
lundi.
5) TELEMESURE OU MESURE DE
PLANIMETRIE
Ces
mesures ont lieu deux fois par an. Le
principe est très simple : on fixe des piliers topographiques sur le
site. Lorsque les géomètres arrivent, ils posent leurs lunettes sur ces
piliers et font des mesures très précises de la distance séparant les
piliers aux cibles placées sur le barrage. Ces
mesures montrent l’élévation des barrages et l’écartement des
piliers. Par
exemple, on s’est aperçu grâce à ces mesures que le barrage de Saint
Guérin s’est élevé de deux
dixièmes de millimètres sur la rive droite en trente six
ans.
OU
EXTENSOMETRES
7) AUTRES CONTROLES
Ces contrôles
consistent à prendre des photos de la face visible du barrage toutes les années,
à la même date et exactement aux même endroits.
Au
bout d’une dizaine d’années des différences apparaissent.
La
DRIR est le Département de Recherches Industriel Régional.
Son
rôle est de contrôler le barrage une fois par an (aussi bien le contrôle des
instruments de mesures mais aussi des sirènes et de tout ce qui concerne le
barrage).
Ces essais se
font le premier lundi qui suit le premier dimanche
d’octobre.
Cela
consiste en fait à vérifier les vannes de vidanges et les vannes de dévasements
(qui consistent à vider le barrage en cas de faille).
Ces visites
sont soit annuelles soit bi-annuelles.
Elles
consistent à vérifier l ‘état des galeries internes au barrage (qui sont à
l’intérieur du barrage) et à voir s’il n’y a pas eu
d’éboulements.
1)
Des méthodes variées d’acquisition et de transmission de
mesures
L’
acquisition peut se faire sur un terminal portable , a distance par télémesure ,
au clavier d’un micro ordinateur.
La
transmission après chaque mesure peut être effectuée par le réseau commuté
(France Télécom) ou par les réseaux spécialisés EDF.
Est
mise en place la conception et la maintenance de logiciels destinés aux
exploitants d’ouvrages pour la saisie assistée par ordinateur, le calcul des
grandeurs physiques, le contrôle par visualisation graphique de l’évolution dans
le temps et le transfert vers des centres de décision et vers la DTG. Ces
logiciels sont plus spécialement adaptés aux ouvrages hydrauliques ou
nucléaires.
2) Une
spécialité : la surveillance en continu des
ouvrages
Les
techniciens sont en disponibilité constante.
Les
changements de comportement au moyen d’outils performants (mesures ramenées à
conditions identiques, tests statistiques) sont mis en
évidence.
Une
enquête est ouverte en cas d’anomalies en relation avec l’exploitant de
l’ouvrage.
3) Les
traitements de données et l’interprétation
Une analyse du
comportement des ouvrages est faite avec des méthodes appropriées telles que la
régression multiple, avec séparation des effets réversibles et irréversibles,
les analyses factorielles, et la prise en compte des effets retards.
L’interprétation se fait par une synthèse
du comportement mais aussi la compréhension des phénomènes physiques et de leurs
causes et de la mise en évidence des dérives et de leurs
conséquences.
Pour conclure
sur cette surveillance des barrages, cela nécessite beaucoup de
moyens :
-
des dizaines
d’appareils de mesures sont utilisés sur les sites hydrauliques : les
débitmètres, les pendules (ou télépendules), les contrôleurs de joints
(vinchons), les témoins sonores, les piézomètres, la planimètrie, plus tous les
autres contrôles annuels et autres. Certains barrages n’utilisent pas tous ces
moyens.
-
la Division
Technique Générale (la DTG), c’est 360 personnes, 100 ingénieurs, et 260
techniciens, présents 24h/24 afin de surveiller tous mouvements du barrage. La
DTG s’occupe aussi de l’interprétation des données enregistrées sur place, elle
donne des conseils aux agences EDF pour prévenir certaines défaillances au
niveau des ouvrages.
-
le système
SAFTEL qui permet des contrôles à la fois précis
et réguliers grâce à leur nombreux appareils de mesures. Cette entreprise de
Grenoble ausculte nombre de barrages dans la région tels que Roselend et Tignes.
Elle conçoit aussi certains appareils comme le télépendule SAFTEL TOP, le débitmètre SAFTEL DEUS, le SAFTEL FISSUROMETRE.
Même si au départ notre problématique du
TPE était plutôt orientée sur les effets
dévastateurs provoqués par la vaque due à l’explosion du barrage de Roselend,
qui malheureusement, à cause des évènements qui se sont déroulés au mois de
septembre dernier aux Etats-Unis, a été un échec, puisque tout ceci a été
interdit au public. Nous avons quand même pu approfondir un sujet qui nous
tenait particulièrement à cœur du fait de notre proximité par rapport aux
barrages et qui se rapprochait quand même de notre première problématique.
1. Monographies :
Ø Titre : Auscultation
des barrages ; Auteur : direction EDF production .Nombre de
page : 5 ; Sans date.
Ø Titre : Sécurité et
surveillance des barrages ; Auteur : EDF ; Sans
date.
2. Article de
périodique :
Ø Nom : Phosphore ;
Titre : les moyens de surveillances d’ un barrage ; Numéro 194 ; Juin
1997 ; Page 74-75.
3. Articles
d’encyclopédies :
Ø Encyclopédie
Universalis ; Sujet : présentation générale d’ un barrage ;
Cote : UNI 03 ; Page 838-849.
4. Documents
électroniques :
Ø Encyclopédie Encarta
1998 ; Sujet : définition
des appareils de mesures.
Ø Dictionnaire Hachette
1999 ; Sujet : barrage et définition des appareils de
mesures.
5. Site
Internet :
Ø Auteur : EDF ;
Sujet : barrage hydraulique ; Adresse URL : http://www.edf.fr/.
Date de consultation : 26 /02/02.
Ø Auteur : inconnu ;
Adresse URL : http://www.environnement.gouv.fr/;
Date de consultation : 22/01/02.
Ø Auteur : Académie de
Grenoble ; Adresse URL :
www.ac-grenoble.fr ; Date de
consultation: 22/01/02.
Ø Auteur : inconnu ;
Adresse URL : http://www.irma-grenoble.com/
Pour plus d’informations,
vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante : surveillance.barrage@free.fr